INTERVENTION APRÈS L'OUVERTURE D'1
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1. c) Cette réponse est non impérative. Si le répondant avait 10-11 points et plus, il commencerait par surcontrer, puis annoncerait ses coeurs ensuite. Cela dit, certains jouent quand même cette réponse comme impérative pour un tour. Il est préférable cependant de jouer cette réponse comme non impérative, car votre partenaire et votre FD (flanc droit) ont déjà montré au moins 25 points à deux. La possibilité que vous ayez plus que 10 ou 11 points et plus se trouve fortement diminuée. Si c'était le cas, XX (surcontre) servirait à le montrer.
2. a) C'est en effet le sens de Dormer : sur une ouverture en couleur suivie d'un contre par le FG de l'ouvreur, 2SA n'aurait pas de sens. On s'en sert donc pour indiquer un fit avec limite et mieux (au moins 10 ou 11 points ; si l'ouverture est en mineure, l'ouvreur peut être relativement court : le répondant a au moins quatre ou cinq cartes dans la mineure).
3. b) On pourrait concevoir un système où cette réponse de 3SA indiquerait 16-17 points, comme si l'adversaire aurait passé au lieu de contrer. Mais un des principes fondamentaux des enchères consiste à atteindre le contrat final (ou ici, le contrat final problable) le plus vite possible. En effet, avec 16-17 points et une main de sans atout, le répondant aurait profit à contrer d'abord, et ensuite à demander 3SA, indiquant par là un surplus puisqu'il prend son temps. C'est le contre adversaire qui permet de distinguer entre ces deux 3SA, en direct et retardé. Donc, ici, 3SA montre un 13 à 15 points balancé.
4. e) Il s'agit d'un contre négatif, qui tend à montrer les deux majeures, à tout le moins 4-3 en majeures. Le répondant n'a donc pas seulement qu'une majeure.
5. d) D'abord, un principe simple, à respecter toujours : vous avez le droit de réfléchir à votre enchère, mais si vous le faites et que vous passez, votre partenaire se verra passablement réduit dans ses options. Les adversaires allègueront, non sans raison, que son hésitation vous fournit une information indue. Il faut donc passer in tempo. L'autre adversaire passera aussi (il ne lui reste plus assez de points, les trois autres mains s'en partageant la plupart). Votre partenaire est court à coeur. Il contrera en réouverture ; vous passerez pour la pénalité.
6. e) C'était une colle : les quatre premières réponses, toutes assez semblables, sont "dans le champ". Le sans atout activé signifie que vous traitez la surenchère de 1SA de votre partenaire comme s'il avait ouvert un sans atout. Cette surenchère se trouve donc être "activée", transformée, en ouverture.
7. b) L'idée qui fonde le NFB consiste dans la probabilité que vous n'ayez pas 10 ou 11 points et plus en réponse. Il convient donc de faire connaêtre sa couleur cinquième de 6 à un mauvais 10 points le plus vite possible, avant que les enchères ne se trouvent un cran trop haut.
8. c) Le bridge moderne joue cette réponse comme un barrage. Il y a en effet plusieurs façons de décrire une main forte après une réponse au niveau de 1. Aussi bien en profiter pour utiliser l'enchère à saut, devenue superflue, pour embêter les adversaires par un barrage.
9. b) le principe est simple : on contre une enchère artificielle pour montrer de la puissance dans cette couleur. En effet, le cuebid indique, dans le bridge moderne, deux autres couleurs (soit, comme ici, les deux majeures, ou selon une variante, la plus haute et la plus basse - "top and bottom" - des couleurs restantes). Si donc vous détenez l'une de ces couleurs impliquées par le cuebid, ne mentionnez pas cette couleur : vous n'avez un fit... qu'avec l'adversaire !
10. a) Votre partenaire croit que vous avez une manche à trèfle. Pourrait-ce être un barrage ? Oui, mais ce n'est pas d'abord cela. En effet, vous êtes vulnérable, et les adversaires ne le sont pas. Pourquoi donc cet empressement à demander la manche ? Le répondant est probablement très court, voire absent, dans une des majeures. Il ne veut pas donner la chance aux adversaires de se propulser dans un barrage dans une des majeures.
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