10.5.2 LA SÉQUENCE 1 - 1Majeure
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Mode simplifié: Cliquez ici pour la séquence 1 -1 en majeure. Il y avait déjà un mode simplifié pour la séquence 1 - réponses subséquentes. Cela englobe par définition la séquence 1 - 1maj. J'ai quand même créé un mode simplifié pour cette dernière séquence, étant donné sa fréquence.
1 - 1 : six points et plus et au moins quatre coeurs.
Si vous jouez le Relais-Montréal, vous montrez ici cinq coeurs. De
toute façon, cette séquence est impérative pour un tour, comme toute
réponse dite "1 sur 1" (abrégée 1/1) puisque le répondant décrit ainsi une
main de six points sans limite supérieure.
1 - 1
1 : cette redemande de
l'ouvreur n'est pas impérative. En effet, si l'ouvreur avait une main de
17 et plus, il ferait une inversée (ici, 2, ou alors, sans la possession de cinq trèfles, il trouverait
une autre enchère (probablement 2SA ; ou alors, il aurait ouvert d'1SA).
Avec 6-7 points et un jeu sans distribution particulièrement poussée, le
répondant pourrait facilement se taire - pourvu qu'il ait trois cartes de
pique. Il peut aussi, avec une main balancée, répondre 1SA, qui ne promet
pas de surplus.
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872 |
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1 |
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1 |
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AD93 |
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1 - 1
1 - 2 : même traitement que lorsque la première
réponse était 1 plutôt
que 1 . Cette main est
faible et veut jouer à trèfle. Elle a montré ses coeurs et il n'y a pas de
fit en majeure. Il faut donc se rabattre sur le fit en mineure.
1 - 1
1 - 3 : réponse invitationnelle (10-11 points),
normalement pour jouer 3SA. Le sens de l'enchère est substantiellement le
suivant : "Partenaire, nous pouvons vraisemblablement voler cinq ou six
levées en mineure. Si tu as quelque surplus et l'arrêt dans l'autre
majeure, 3SA sera probablement le contrat le plus fructueux."
1 - 1
1 - 3 : le traitement apparemment le plus logique pour
cette séquence serait de considérer cette enchère impérative de manche. En
effet, nous sommes ici en présence de la quatrième couleur. Or, nous avons
vu précédemment que la quatrième couleur au plus bas niveau (ce serait ici
2 ), lorsqu'elle est
redemandée par le répondant à sa troisième enchère, montre une main de
10-11 points avec un 5-5 (comprenons qu'il s'agit du cas où la première
réponse est dans une couleur de rang supérieur à celle de la deuxième
réponse). Si donc il y avait moyen de montrer seulement 10-11 points et
qu'on n'emploie pas cette voie, c'est qu'on veut aller à la manche.... Ce
serait vrai si on oubliait que le répondant peut inviter à la manche avec
quatre cartes de la majeure et cinq cartes de la mineure (ou cinq de la
majeure et quatre de la mineure). Donc, ce saut en mineure montre
une main invitationnelle avec une distribution (5-4) ou (4-5)
majeure-mineure.
1 - 1
1 - 3 : Pour toutes les séquences d'ouverture
normale en couleur et où la deuxième enchère de l'ouvreur ne montre pas
de surplus, le saut en réponse dans la même couleur que la première
réponse (indiquant au moins six cartes) ne devrait jamais être impératif
de manche. La raison en est simple : si le répondant a une main qui
devrait aller à la manche, il n'a qu'à passer par la quatrième couleur
impérative puis à répéter sa couleur sixième. Si la deuxième enchère de
l'ouvreur est à 1SA, on n'a à employer la deuxième mineure
artificielle (promet cinq cartes de la majeure et au moins 10
points) ou Roudinesco (toujours 2 ; l'ouvreur demande 2 avec un minimum sans trois cartes dans la majeure, 2SA avec
un maximum sans les trois cartes, la même majeure avec fit de trois cartes
et un minimum, et enfin 2 de l'autre majeure avec fit de trois cartes et
un maximum).
1 - 1
1 - 3 : même signification que les deux séquences
soeurs (en remplaçant la réponse de 1 par celle de 1; ou alors, en remplaçant les piques par les
coeurs après une réponse de 1).
C'est une enchère invitationnelle.
1 - 1
1 - 3SA : pour jouer.
13-15 points. Le répondant cherchait un fit à coeur. Il ne le trouve pas.
Il n'a pas non plus quatre piques. Il demande la seule manche qui ait du
sens. Illustrons-le par :
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542 |
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1 |
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1 |
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AD93 |
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[4 n'est pas impensable,
mais ces mains carrées se jouent mieux à 3SA, qui, de surcroît, est une
manche]
1 - 1
1SA : l'ouvreur pourrait avoir quatre coeurs, mais il n'a pas quatre
piques. L'ouvreur peut avoir trois piques. Mais certains appuient la
majeure du répondant avec trois piques avec Dxx et mieux. C'est donc ici
affaire de style... Et pourquoi tant de paires de qualité snobent le
Relais Montréal ? Voilà bien, à mon sens, un des mystères inhérents à la
galaxie. Le problème serait en effet résolu : la réponse d'une majeure sur
1 promet alors cinq
cartes.
1 - 1
2 : même traitement que
plus haut dans la séquence semblable, où la réponse est 1. L'ouvreur doit tenir six trèfles, puisqu'il n'a
ni quatre coeurs ni quatre piques, ni une main balancée, auquel cas il
annoncerait sans atout. La seule main contenant cinq trèfles serait de
distribution 3145. Mais sans atout constituerait une alternative, selon la
texture de la main. Cependant, voir un peu plus bas la même séquence, mais
avec une réponse de 1.
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86 |
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1 |
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1 |
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R7 |
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1 - 1
2 : l'ouvreur pourrait
avoir quatre coeurs (autrement, il tient sûrement six trèfles). Par
exemple, la main suivante où il n'est pas assez fort pour faire une
inversée :
xx RVxx x ARVxxx
1 - 1
2 - 2 : cette nouvelle enchère est-elle impérative ?
Certains affirment que oui ; d'autres, qu'elle est "impérative à 90 %." Je
fais partie du groupe qui croit que cette redemande en réponse ne devrait
pas être impérative. D'une part, comment atteindre le meilleur contrat de
2 sinon en rendant
cette réponse non impérative ?! Par exemple, le répondant peut avoir :
AVxx xx Rxxxx xx. Il n'est pas assez fort pour faire une inversée en
réponse (soit un beau 10 points et mieux). Dans ce cas, la première
réponse serait 1 et la
deuxième 2. D'autre part,
avec une main de meilleure qualité comprenant cinq piques et quatre
carreaux, le répondant peut, selon sa main, faire une redemande à saut à
carreau, annoncer le nombre approprié de sans atout, ou enfin, toute autre
enchère que 2 (ou 2, si sa main contient à
coeur ce que l'exemple ci-haut montre à carreau). Le principe se résume à
ceci : après que le déclarant ait répété sa couleur au plus bas niveau,
une deuxième réponse au plus bas niveau dans une couleur plus basse que la
première réponse ne devrait pas être impérative. On fera le lien avec la
théorie de Walsh, deux pages plus haut.
Je comprends que les professeurs, dont le souci pédagogique oblige à une
simplification du système d'enchères, enseignent le contraire. Mais je
m'adresse sur ce point à des joueurs qui, après avoir plongé depuis un
certain temps (entre six mois et 60 ans...) dans l'expérience duplicate,
veulent raffiner leur système. À tout le moins, ils obtiennent ici un
point de vue qui leur permettra d'approfondir leur système, quelle que
soit la décision qu'ils adopteront quant à la pratique proposée ici.
1 - 1
2 : il s'agit ici d'une
inversée. Ne pas confondre avec la séquence plus haut où la réponse était
1 au lieu de 1. Dans ce dernier cas, l'ouvreur, voulant montrer
le fit à carreau avec une main de 13-16 points, devait passer par 2. On aurait par exemple :
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76 |
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1 |
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1 |
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R9 |
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1 - 1
2SA : 18-19 balancé. Possède deux ou trois cartes dans la majeure du
répondant. Pratiquement impératif de manche.
1 - 1
2SA - 4 : Toujours une
demande d'as. Voir la séquence suivante, dont celle-ci est un complément.
1 - 1
2SA - 4SA : J'affirme encore ici, comme je l'ai écrit pour l'ouverture à 1 - 1, qu'il n'y a pas de meilleure utilisation de
cette séquence que le 4SA QUANTITATIF. Je
ne peux concevoir un 2SA suivi de 4SA qui ne serait pas quantitatif !
On peut faire une exception pour le 2SA Jacoby, réponse à une majeure qui
montre quatre atouts, impérative de manche et qui demande si l'ouvreur a
une courte. Et pourtant, même là, on pourrait argumenter pour le caractère
quantitatif de cette enchère.
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