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QUELQUES MOTS SUR VOTRE PROFESSEUR
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J'ai enseigné la littérature française au niveau collégial pendant
36 ans. J'enseigne le bridge depuis 1975. J'ai dispensé mes cours,
au fil des années, pour la ville d'Outremont, la ville de Montréal,
Ville-Saint-Laurent,le club Mon Club de bridge (ce club a
été pendant plus de 20 ans, le meilleur club francophone de la
région métropolitaine) J'ai donné des cours de bridge au cours de
mes dernières années d'enseignement au collège de Bois-de-Boulogne
(cours du soir, sans relation avec le curriculum académique).
J'étais l'un des collaborateurs réguliers de la Revue québécoise
de Bridge. Je l'ai été pour celle qui lui a succédé, soit Cartes
sur table, pendant toute son existence sauf le premier numéro.
On a accordé, en 1995, à ma femme et moi, le contrat de traduction
pour la série Carreau, écrit par Audrey Grant, pédagogue officielle
de L'American Contract Bridge League (les joueurs de bridge
des États-Unis, du Canada et du Mexique en sont membres). Deux ans
plus tard, j'ai obtenu le contrat de traduction pour le livre
principal de la série EasyBridge!. CF CABLE TV m'a sollicité, sauf
erreur en 1985-86, pour donner des cours de bridge télévisés.
L'expérience semble avoir plu puisque l'on a renouvelé l'offre pour
une année additionnelle. Je crois être avantageusement connu comme
joueur de bridge : les résultats obtenus sont encourageants! J'ai
publié pour des fins pédagogiques mon livre de bridge à chaque deux
ans en moyenne. Il en est à sa douzième édition. Il se peut,
cependant, que j'opte à l'avenir pour l'unique édition virtuelle. À
titre complémentaire, j'ai créé et maintenu le site du département
de français du collège de Bois-de-Boulogne
(http://www.virtuel.collegebdeb.qc.ca/francais/) pendant les années
précédant ma retraite (juin 99). Je pourrai vous fournir sur demande
plusieurs références crédibles dans le monde du bridge.
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Nous sommes maintenant en 2021. Voyez ma photo en bas de la
page (vers 2018) quelques décennies plus tard que celle
du haut de la page. J'ai eu beaucoup de
difficultés avec mon site : le programme de mise en texte HTML,
soit Blue Griffon, n'était alors qu'en anglais. Il
en est résulté une bouillie linguistique qui m'a requis
des centaines d'heures de travail. À cela s'ajoutait
la nécessité de passer du vieux charset d'une
version ancienne de Windows (Windows -1252), souvent incompatible
avec les fichiers de mon site de bridge, au contemporain UTF8.
Paradoxalement,le fichier sur lequel j'écris maintenant fonctionne
avec cet ancien charset. Reconnaissons la sagesse de l'adage
"If it ain't broke, don't fix it!"
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Je dois des remerciements à des gens de coeur qui m'ont été
d'un grand secours. D'abord à André
Leclerc, alors président de la Fédération des
Jeux du Québec. C'est grâce à son influence que l'entreprise
Solubec, qui hébergeait alors la Fédération, accepta de m'héberger
aussi. Mais Solubec disparut,par association, je crois, avec une
autre compagnie. Mon site était maintenant sans mot de
passe. Mon FTP était donc rendu inopérant . J'ai
alors rejoint Benoit
Tremblay , passé comme l'ensemble des
employés de Solubec, à la nouvelle entreprise, Secur01. Il m'a
fourni un mot de passe compatible. J'ai aussi le goût de
remercier un crac en informatique, mon fils Daniel.
Non seulement m'avait-il fourni un code pour actualiser mes
fichiers nouveaux ou reformulés, conrôle R - il note que
contrôle F5 fonctionne également -, l'ancien code HTML
n'ayant plus cours, mais aussi, il démêla des complications que
l'ancien nom de Solubec, toujours présent dans le système,
pouvait amener.
Je tiens aussi à saluer quelques personnes du bridge. Ma
femme est morte le 6 décembre 2013. Leur présence,
soit au salon funéraire ou à la messe des funérailles, m'ont
particulièrement touché. Au salon funéraire, les
Coveney, Carole et Michel, toujours généreux, intelligents et
plaisants. Aux funérailles, un autre excellent joueur de bridge, Francis Caron, qui m'envoie, milieu juin 2021,
ce beau texte de Milan Kundera, dans son livre-phare, L'insoutenable
légèreté de l'être : "Il semble qu'il existe dans le cerveau une
zone tout à fait spécifique qu'on pourrait appeler la mémoire poétique
et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui
donne à notre vie sa beauté ."
En ce sens, un souvenir d'université. Je suis en philosophie. Un
collègue se penche vers moi et murmure :"Le professeur sait tout,
mais rien d'autre." La raison n'est pas la zone la plus
intelligente du cerveau.
J'ai voulu rappeler la présence de Francis aux funérailles de ma
femme. Le courriel que je lui ai envoyé en réponse à son texte de
Kundera le rappelle : "Ta citation arrive à point. Elle
constituera une préface au chapitre sur ces amitiés qui me sont chères.
En particulier lorsque tu es venu aux funérailles de ma femme. Ton corps
témoignait d’une sympathie si profonde, si sincère, si chaleureuse. Il
est impossible de feindre ça. Même qualité de sincérité chez une
collègue de la Saint-Vincent de Paul, Lucie
Denis. Je dis à Jésus : « comble-les d’un
tas de grâces ! »
[email protected]
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